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RFI 🔵 CĂ´te d’Ivoire: restaurer les terres, un enjeu au cĹ“ur de la ConfĂ©rence sur l’environnement

Comment traiter la dĂ©gradation des terres et restaurer les ressources ? Depuis ce jeudi, la 10ᵉ ConfĂ©rence ministĂ©rielle africaine sur l’Environnement se tient Ă  Abidjan. Une rĂ©union de haut niveau organisĂ©e avec les Nations Unies, l’Union africaine et la Banque africaine de dĂ©veloppement et qui vise Ă  harmoniser les positions africaines pour restaurer les Ă©cosystèmes et lutter contre les sĂ©cheresses.

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Avec notre correspondante Ă  Abidjan, Bineta Diagne

Pour les ministres, l’enjeu de cette rĂ©union est double : il s’agit de faire le bilan des engagements pris lors de la COP15 sur la dĂ©sertification en 2022, Ă  Abidjan. Et de prĂ©parer la COP29 de Bakou. 

Ă€ la tribune, Simon Stiell, le secrĂ©taire exĂ©cutif de l’ONU Climat, donne le ton, rapporte notre journaliste Bineta Diagne : « Ă€ Bakou, nous devons enfin faire fonctionner les marchĂ©s internationaux du carbone au titre de l’Article 6. Nous devons rendre opĂ©rationnel le Fonds pour les pertes et prĂ©judices. Et nous devons veiller Ă  ce que les objectifs en matière d’adaptation soient rĂ©alisĂ©s, financĂ©s et puissent ĂŞtre atteints. Â»

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Une centaine d’organisations de la sociĂ©tĂ© civile demande un appui financier consĂ©quent pour financer l’adaptation aux changements climatiques. Des fonds qui devraient notamment permettre de restaurer les terres dĂ©gradĂ©es. 

Pour Wisdom Koffi, le prĂ©sident de l’Association des Jeunes volontaires pour l’Environnement au Ghana, il faut repenser le système agricole. « Il est capital que nos pays revoient un peu ce qu’ils appellent la loi semencière de l’Afrique de l’Ouest, qui pĂ©nalise nos paysans, qui ne peut pas avoir accès aux semences. Ils sont obligĂ©s d’utiliser les semences qu’ils appellent conventionnelles et ces semences-lĂ  obligent nos paysans Ă  utiliser les intrants chimiques et tout ça pollue considĂ©rablement l’eau et notre santĂ© », explique Wisdom Koffi.

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Présente à cette rencontre, la Banque africaine de développement, met aussi l’accent sur une agriculture durable. Elle consacre ainsi près de 6 milliards de dollars pour un programme de restauration des terres au Sahel.

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