L’ÉQUIPE 🔵 Rennes se réveille avec un festival contre Saint-Étienne, première victoire de l’ère Jorge Sampaoli
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Après un mois sans marquer, Rennes a réagi ce samedi, avec la première victoire de l’ère Jorge Sampaoli, un festival contre Saint-Étienne, marqué par un triplé d’Arnaud Kalimuendo (5-0). À dix durant près d’une heure, les Verts sont désormais un point derrière les Bretons.
Le match : 5-0
Alors que sa première sur le banc de Rennes dimanche dernier à Lille (0-1) ne restera pas dans les mémoires bretonnes, le baptême de Jorge Sampaoli au Roazhon Park tiendra une place bien différente. Tandis que le Stade Rennais n’avait plus marqué depuis le 25 octobre et restait sur trois défaites de rang, le collectif s’est réveillé avec brio contre Saint-Étienne (5-0). Les premiers effets de la méthode du technicien argentin ont été visibles, mais l’exclusion précoce du milieu stéphanois Mathieu Cafaro (37e, voir ci-dessous) a aussi beaucoup compté dans le résultat. Au classement, Rennes repasse devant les Verts, avec un point de plus.
Si la partie a commencé dans un nuage de fumée au Roazhon Park, avec des supporters rennais mécontents qui ont craqué de nombreux fumigènes pour entraîner l’interruption de la rencontre durant six minutes, le Stade Rennais version Jorge Sampaoli a rapidement dissipé le brouillard. En 3-4-3, les Bretons ont étouffé les Verts, en grande difficulté pour sortir de leur camp. Si Mathieu Cafaro a touché le poteau (17e), il a ensuite fait basculer le match en étant exclu pour une main volontaire, qui a aussi offert un penalty aux Rennais (34e). Arnaud Kalimuendo a profité de l’occasion pour ouvrir le score (39e) et se lancer sur la voie de son premier triplé chez les professionnels, avec un but de pur finisseur (61e) puis un nouveau penalty transformé (66e).
Le buteur a retrouvé de la confiance, dans une défense stéphanoise aux abois, mais devra toutefois partager le statut d’homme du match avec Ludovic Blas, absolument injouable pour son retour dans le onze de départ (voir ci-dessous). Celui-ci a été impliqué dans les cinq buts, en marquant celui du break (45e + 6) notamment. Amine Gouiri, qui restait sur onze matches sans but avec son club, a aussi participé à la fête (51e).
Le score aurait pu être bien plus lourd, avec une barre d’Albert Gronbaek (77e) et plusieurs occasions franches. Le spectre de la gifle historique reçue par les Verts à Nice (0-8, le 20 septembre) est revenu, et cette nouvelle lourde défaite a aggravé la différence de buts stéphanoise (-19, seul Montpellier fait pire -21).
Le joueur : Blas a retrouvé la baguette magique
Remplaçant pour la première de Jorge Sampaoli dimanche dernier à Lille (0-1), Ludovic Blas a fait un retour canon dans le onze de départ breton. Positionné en soutien d’Arnaud Kalimuendo, côté droit, il fait preuve d’une grande justesse sur le plan technique, avec quelques gestes délicieux, et des passes tranchantes. Après un service qu’Amine Gouiri n’a pas pu exploiter (24e), son centre vers Jordan James a entraîné le penalty concédé par Mathieu Cafaro (34e).
Très mobile, mordant, il a fait le break avant la pause, d’une lourde frappe du gauche sous la barre (45e + 6). Puis il a déposé un centre parfait sur la tête d’Amine Gouiri (53e), avant d’être à nouveau décisif en trouvant Kalimuendo (61e). Blas est désormais impliqué dans huit buts en treize matches de L1 cette saison (quatre buts, quatre passes décisives), plus que sur toute la saison dernière (quatre buts, une passe décisive). Il a conclu son festival en obtenant un penalty au duel avec Léo Pétrot (66e), et Kalimuendo l’a transformé.
Le fait : Cafaro, la quadruple peine
Si Saint-Étienne a rapidement été débordé par l’envie rennaise, Mathieu Cafaro a pris beaucoup de lumière en première période. Problème, rien n’a tourné en son sens. Le milieu offensif stéphanois a d’abord trouvé le poteau gauche après avoir pris la profondeur (17e), puis il a réclamé en vain un penalty après avoir été bousculé dans la surface par Mahamadou Nagida (29e). Sa soirée a ensuite viré au cauchemar, quand il a eu le réflexe de tendre le bras gauche pour détourner un tir de Jordan James sur le poteau. M. Bollengier a logiquement accordé un penalty aux Rennais, mais a aussi exclu Cafaro, pour son geste grossier. Une décision parfaitement justifiée.