L’ÉQUIPE 🔵 Crispations Ă l’Instance nationale du supportĂ©risme sur la billetterie nominative
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La rĂ©union de l’Instance nationale du supportĂ©risme (INS), ce jeudi, notamment consacrĂ©e Ă la billetterie nominative, n’a pas permis d’avancer sur le sujet, dans l’attente de prĂ©cisions sur les contours du prochain arrĂŞtĂ© ministĂ©riel.
Attente et frustration. La rĂ©union de l’Instance nationale du supportĂ©risme (INS), ce jeudi, n’a pas permis d’avancĂ©es significatives sur la mise en place et le pĂ©rimètre d’application de la billetterie nominative, dĂ©matĂ©rialisĂ©e et infalsifiable, un dĂ©bat revenu sur la table – politique – Ă la suite des chants homophobes (anti-OM) lancĂ©s au Parc des Princes, Ă la fin de PSG-Strasbourg (4-2), le 19 octobre.
La thĂ©matique avait Ă©tĂ© ajoutĂ©e au dernier moment Ă l’ordre du jour de cette rĂ©union de l’INS, après les annonces du ministre des Sports, Gil AvĂ©rous, sur le sujet, le 24 octobre, Ă la sortie d’une rĂ©union au ministère de l’IntĂ©rieur. Le successeur d’AmĂ©lie OudĂ©a-CastĂ©ra a indiquĂ© qu’il allait « signer un arrĂŞtĂ© » d’ici le 31 dĂ©cembre pour « activer la billetterie nominative » pour l’OL, l’OM et le PSG (ce dernier l’applique dĂ©jĂ ), permettant d’identifier les Ă©ventuels fauteurs de troubles, avant d’Ă©tendre la mesure Ă tous les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 l’an prochain.
Un point de rassemblement existe : celui des sanctions individuelles
Mais les acteurs de l’INS attendent maintenant de connaĂ®tre les contours et les objectifs de cette billetterie nominative, sachant que la position des autoritĂ©s est Ă©videmment diffĂ©rente de celle, par exemple, de reprĂ©sentants des supporters, qui y voient une « logique de contrĂ´le social ». « Personne n’est encore en mesure de nous donner la ligne politique », ajoutait aussi un observateur avisĂ©, Ă l’issue de la rĂ©union de ce jeudi, qui a suscitĂ© quelques frictions.
Un flou accentuĂ© par l’arrivĂ©e, Ă la suite de la nomination du gouvernement Barnier, en septembre, de nouveaux collaborateurs dans les ministères impliquĂ©s, qui ne sont pas forcĂ©ment Ă jour des discussions et travaux prĂ©cĂ©dents de l’INS. Ce qui a donnĂ© l’impression Ă certains acteurs, en manque de « points d’entrĂ©e » pour les Ă©changes, de « repartir de zĂ©ro ». En revanche, un point de rassemblement existe : celui des sanctions individuelles, au dĂ©triment des sanctions collectives. La prochaine sĂ©ance plĂ©nière de l’INS, prĂ©vue avant fin novembre, pourrait permettre d’y voir un peu plus clair.