L’ÉQUIPE 🔵 Carlos Alcaraz sort Francesco Cerundolo et attend Jack Draper en demi-finales d’Indian Wells


Carlos Alcaraz a remporté jeudi soir une seizième victoire d’affilée à Indian Wells en éliminant en quarts de finale l’Argentin Francesco Cerundolo avec la manière (6-3, 7-6(4) en 1h43).
Sur la lancée de sa démonstration en huitièmes de finale contre Grigor Dimitrov (6-1, 6-1), Carlos Alcaraz n’a pas fait dans la demi-mesure, jeudi soir, pour gagner sa place dans le dernier carré face à l’Argentin Francesco Cerundolo (6-3, 7-6(4) en 1h43)
C’est surtout la façon dont l’Espagnol a accéléré, à partir de 3-3 au premier set, qui a marqué le public frigorifié du Central d’Indian Wells, peu habitué à abriter du tennis par une petite dizaine de degrés à peine. Jusque-là, l’Espagnol avait dû contenir les intentions offensives de Cerundolo (26e ATP), dont il ne sait pas vraiment s’il est plus fort sur terre battue ou sur dur. Mené 0-40 dès le premier jeu, il avait encore dû écarter trois autres balles de break à 1-1 et à 2-2.
C’était pour mieux dérouler à partir de 3-3 puisque le n°3 mondial ne perdit que deux points sur les trois derniers jeux du set, breakant sur une superbe amortie et enchaînant deux fois service-volée amortie sur le jeu suivant, dont une fois avec une merveille de coup de toucher, joué pourtant en extension extrême.
« Devrais-je acheter une maison ici? »
Carlos Alcaraz
Dans un dernier effort remarquable, Cerundolo se détacha 4-1 dans la seconde manche, mais la dépense d’énergie fut peut-être trop grande et Alcaraz recolla à 4-4, avant de prendre le large d’entrée de tie-break. Double tenant du titre, le voilà à seize matches remportés d’affilée à l’Indian Wells Tennis Garden, son paradis à lui: « Je dois reconnaître qu’à chaque fois que je joue sur le court central d’Indian Wells, je me sens super bien avec les conditions, qu’il s’agisse du court, des balles… Et même le vent, avec lequel j’aime bien jouer. En fait ici tout convient très bien à mon jeu. J’ai le temps de défendre, j’ai le temps de me mettre en bonne position pour attaquer. Je ne sais pas trop où je me sens aussi à l’aise sur le circuit, peut-être à Madrid et à Barcelone, où bien sûr j’aime beaucoup jouer aussi. En tout cas, ici, j’adore. »
Au point que jeudi soir, avant de quitter le court qu’il retrouvera samedi pour affronter Jack Draper, contre qui il mène 3-1 au bilan de leurs face-à-face, il écrivait sur la caméra: « Devrais-je acheter une maison ici ? »