LEMON HARDWARE 🔵 Australie : des nanorobots fabriquĂ©s Ă  partir de l’ADN viral en composants structurels nanomĂ©triques – Shango Media
HighTech-FRNews-FRONT-FRNews-LSDA

LEMON HARDWARE 🔵 Australie : des nanorobots fabriquĂ©s Ă  partir de l’ADN viral en composants structurels nanomĂ©triques

LEMON HARDWARE 🔵 Australie : des nanorobots fabriquĂ©s Ă  partir de l’ADN viral en composants structurels nanomĂ©triques

Les chercheurs du Nano Institute de Sydney se concentrent sur l’innovation en médecine moderne, en mariant biologie moléculaire et robotique. Ils ont réussi à créer des robots microscopiques, mesurant en millionièmes de millimètre, susceptibles de réaliser des interventions thérapeutiques spécifiques grâce à leur nature de machines biologiques programmables.

Récemment publiés dans Science Robotics, leurs travaux représentent une avancée réconfortante face aux débats législatifs sud-africains sur les modifications génétiques. Les scientifiques australiens repoussent les frontières de la miniaturisation avec un large éventail de nanostructures, comprenant une carte miniature de l’Australie et un dragon.

Le Dr Shelley Wickham, en charge du projet, affirme que ces structures, visibles uniquement au microscope électronique, démontrent les capacités de cette technologie. Elle souligne qu’obtenir ces formes nécessite un contrôle moléculaire précis, impossible à réaliser par hasard.

La fabrication des nanorobots s’apparente à un jeu de construction à échelle microscopique. Elle commence par l’extraction et le pliage contrôlé de l’ADN de bactériophages, grâce à une technique appelée origami ADN. Cette méthode produit des voxels, éléments de base auto-assemblables selon un plan programmé.

Chaque voxel intègre 300 séquences d’ADN spécifiques, agissant comme des points d’ancrage. Le Dr Wickham décrit ce processus comme un système de velcro microscopique, où chaque séquence trouve sa place dans la structure finale. Cela permet de créer des nanorobots fonctionnels à partir d’assemblages modulaires.

Le professeur Arnan Mitchell du RMIT évoque le potentiel de ces nanorobots pour administrer des médicaments de façon ciblée. Il explique : « Ces machines moléculaires pourraient transporter des agents thérapeutiques jusqu’à leur cible, les protéger durant leur trajet, puis les libérer sous l’effet de stimuli externes comme la lumière ou la chaleur ».

Malgré cet enthousiasme, les applications cliniques à grande échelle demeurent éloignées. La construction de nanorobots nécessite des outils sophistiqués et une expertise technique avancée. Ils doivent aussi être résistants et biocompatibles pour fonctionner dans le corps humain, malgré les enzymes et le système immunitaire.

Par ailleurs, le coût de production reste un obstacle majeur, étant encore très élevé. De nombreuses années de recherche et développement seront nécessaires avant que ces nanorobots ne fassent partie intégrante des interventions médicales.

Bouton retour en haut de la page
Fermer