LE MONDE 🔵 Suicides au sein des forces de l’ordre : une meilleure prise en compte et un plus bas historique – Shango Media
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LE MONDE 🔵 Suicides au sein des forces de l’ordre : une meilleure prise en compte et un plus bas historique

Des agents de la police nationale, Ă  Paris, le 8 juillet 2024.

La police nationale connaĂ®t dĂ©jĂ  son premier deuil de 2025. Un policier de la brigade anticriminalitĂ© de Saint-Quentin (Aisne) s’est suicidĂ©, dimanche 5 janvier, avec son arme de service. En 2024, ils Ă©taient 53 (26 gendarmes et 27 policiers) Ă  s’être ainsi donnĂ© la mort. Si les institutions dĂ©plorent ce sinistre bilan, elles trouvent de l’espoir dans son Ă©volution : hormis 2020, annĂ©e pendant laquelle les suicides ont globalement diminuĂ© dans la sociĂ©tĂ©, jamais le ministère de l’intĂ©rieur n’avait enregistrĂ© un chiffre aussi bas depuis au moins vingt ans.

ConsĂ©quence des actions entreprises depuis plusieurs annĂ©es pour rĂ©pondre au problème ? « Nous devons rester humbles et modestes dans l’évaluation de nos mesures Â», tempère le colonel GaĂ«l Ronde, sous-directeur adjoint de l’accompagnement du personnel de la gendarmerie nationale. S’il est trop tĂ´t pour voir dans le bilan de 2024 une Ă©volution structurelle, il reste bien loin de la dramatique annĂ©e 2019, au cours de laquelle 21 gendarmes et 59 policiers s’étaient donnĂ© la mort.

« On a connu de vĂ©ritables pics, qui ont d’ailleurs suscitĂ© des prises de conscience ; le plus important, en 1996, a donnĂ© lieu Ă  la crĂ©ation de notre service Â», resitue Catherine Pinson, cheffe du service de soutien psychologique opĂ©rationnel (SSPO), constituĂ© de psychologues cliniciens dissĂ©minĂ©s sur le territoire français. Les militaires ont, eux, dĂ» attendre 1998 pour bĂ©nĂ©ficier des premières interventions de spĂ©cialistes du dispositif d’accompagnement psychologique (Dapsy).

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