LE FIGARO 🔵 «Les Azéris tuent même nos morts» : le calvaire des Arméniens d’Artsakh – Shango Media
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LE FIGARO 🔵 «Les Azéris tuent même nos morts» : le calvaire des Arméniens d’Artsakh

Des étudiantes artsakhiotes francophones se retrouvent à Erevan, dans le club de lecture de la SPFA.
ANTOINE AGOUDJIAN pour Le Figaro Magazine / COPYRIGHT: ANTOINE AGOUDJIAN

TÉMOIGNAGES – Au terme d’un exode forcé par le corridor de Latchine, baptisé «la route de l’enfer», les Artsakhiotes ont trouvé refuge en République d’Arménie. Pour la plupart d’entre eux, la situation demeure tragique.

Il y a exactement six mois, le 19 septembre 2023, après neuf mois d’un blocus ayant plongé ses habitants (dont 30.000 enfants) dans une situation de quasi-famine, l’Azerbaïdjan conquérait en 24 heures la république autonome d’Arstakh/Haut Karabakh. Une semaine plus tard, le territoire occupé majoritairement par des Arméniens sans discontinuer depuis plus de 2500 ans, était vidée de toute sa population : à ce jour, il reste 10 à 11 Arméniens dans le pays… qui en comptait 150.000 avant « la guerre des 44 jours » (27 septembre-9 novembre 2020).

Au terme d’un exode forcé par le corridor de Latchine, baptisé « la route de l’enfer », les Artsakhiotes ont trouvé refuge en République d’Arménie. Pour la plupart d’entre eux, la situation demeure tragique. Si l’accueil par leurs frères arméniens fut chaleureux et l’aide du gouvernement réelle, ils peinent à trouver un travail, payer leurs loyers, soigner leurs traumatismes. Exilés, ils continuent à rêver de leur patrie et espérer y retourner…

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