LE FIGARO 🔵 Jean-Michel Blanquer pulvérise le macronisme: «Le zigzag au lieu de la hauteur de vue»
EXTRAITS – Dans La Citadelle*, l’ancien ministre de l’Éducation revient sur ses cinq annĂ©es passĂ©es Rue de Grenelle. Il y dĂ©crit de l’intĂ©rieur le fonctionnement du système qui a abouti Ă l’impasse de la dissolution.
Cet article est issu du «Figaro Magazine»
C’est l’histoire, racontĂ©e par lui-mĂŞme, d’un ministre qui a pris ses fonctions sous les meilleurs auspices et les a quittĂ©es cinq ans plus tard avec le sentiment d’un terrible gâchis. Non pas que Jean-Michel Blanquer pense avoir failli Ă sa mission : il revendique au contraire un bilan dont aucun de ses prĂ©dĂ©cesseurs ne peut se targuer.
Mais après avoir tenu la totalitĂ© du mandat prĂ©sidentiel Rue de Grenelle –, un exploit sous la Ve RĂ©publique – il n’a pas supportĂ© qu’Emmanuel Macron ne reconnaisse pas l’Ĺ“uvre accomplie, du dĂ©doublement des classes Ă la rĂ©forme du lycĂ©e, en passant par la refonte des programmes. Voire s’emploie Ă la saper en nommant au ministère de l’Éducation Pap Ndiaye, son exact contraire, puis Gabriel Attal, que Jean-Michel Blanquer accuse de lui avoir volĂ© la paternitĂ© de certaines de ses mesures les plus emblĂ©matiques après s’ĂŞtre ingĂ©niĂ© Ă l’empĂŞcher de les mettre en Ĺ“uvre.
Jugement Ă l’emporte-pièce
Rares sont les…