FRANCE INFO đŸ”” Retour de Serge Atlaoui en France : il « sera soignĂ© dans une prison française et pourra voir sa famille », assure GĂ©rald Darmanin – Shango Media
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FRANCE INFO đŸ”” Retour de Serge Atlaoui en France : il « sera soignĂ© dans une prison française et pourra voir sa famille », assure GĂ©rald Darmanin

Ce Français de 61 ans, condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue en 2007, a finalement été transféré. Il a atterri en France mercredi.

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FRANCE INFO đŸ”” Retour de Serge Atlaoui en France : il « sera soignĂ© dans une prison française et pourra voir sa famille », assure GĂ©rald Darmanin

« Serge est France. Il est libĂ©rĂ© de cette condamnation Ă  la peine de mort. » Serge Atlaoui a foulĂ© le sol français, mercredi 5 fĂ©vrier, a annoncĂ© son Ă©pouse sur Facebook. Il aura passĂ© dix-neuf ans en prison en IndonĂ©sie, oĂč il avait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  la peine capitale pour trafic de drogue. Son rapatriement est le rĂ©sultat d’un accord conclu fin janvier entre Paris et Jakarta. Mais il ne va pas pour autant ĂȘtre libĂ©rĂ©.

« Il va aller dans une prison française, dans des conditions qui lui permettront d’ĂȘtre soignĂ© et de voir sa famille », a expliquĂ© GĂ©rald Darmanin, mardi soir dans l’Ă©mission « C Ă  vous », sur France 5. Le ministre de la Justice a confirmĂ© que cet homme de 61 ans Ă©tait « trĂšs malade, ce qui a exigĂ© aussi son retour ».

Serge Atlaoui a « toujours clamĂ© son innocence et la politique de la France est de ramener dans notre pays des gens condamnĂ©s Ă  mort dans d’autres pays », a justifiĂ© le garde des Sceaux, prĂ©cisant qu’il ne s’agissait « pas de se substituer Ă  la justice indonĂ©sienne ».

Le sexagĂ©naire doit ĂȘtre conduit au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) mercredi. Il y sera « prĂ©sentĂ© au procureur qui lui notifiera son incarcĂ©ration en France en exĂ©cution de sa peine », avait dĂ©taillĂ© le parquet auprĂšs de l’AFP, avant son arrivĂ©e. « Il sera ensuite conduit directement dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire dĂ©terminĂ© par l’administration pĂ©nitentiaire. »

En 2005, cet artisan soudeur avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© dans une usine oĂč des dizaines de kilos de drogue avaient Ă©tĂ© dĂ©couverts. Les autoritĂ©s indonĂ©siennes l’avaient accusĂ© d’ĂȘtre un « chimiste ». Venu de Metz, ce pĂšre de quatre enfants s’est toujours dĂ©fendu d’ĂȘtre un trafiquant de drogue, affirmant qu’il n’avait fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait ĂȘtre une usine d’acrylique.

Initialement condamnĂ© Ă  la prison Ă  vie, il avait vu la Cour suprĂȘme alourdir la sentence et le condamner Ă  la peine capitale en appel. Il devait ĂȘtre exĂ©cutĂ© aux cĂŽtĂ©s de huit autres condamnĂ©s en 2015, mais a obtenu un sursis aprĂšs une intervention de Paris.

Un accord pour son retour a finalement Ă©tĂ© signĂ© le 24 janvier entre les ministres français et indonĂ©sien de la Justice. « Je me rĂ©jouis que le combat que nous avons menĂ© se solde par la victoire de la vie sur la mort, a rĂ©agi mardi auprĂšs de l’AFP son avocat, Richard SĂ©dillot. Je vais maintenant m’employer Ă  faire en sorte que la peine soit adaptĂ©e dans des conditions qui permettront sa mise en libertĂ©. »

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