FRANCE INFO 🔵 Affaire du financement libyen : Nicolas Sarkozy demande un supplĂ©ment d’information
Ă€ quatre mois de l’ouverture du procès de Nicolas Sarkozy portant sur l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne prĂ©sidentielle de 2007, ses avocats affirment avoir dĂ©couvert des documents en mesure de le dĂ©douaner.
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Nouveau rebondissement dans l’affaire des soupçons de financement libyen qui pèsent sur Nicolas Sarkozy, lors de sa campagne prĂ©sidentielle en 2007. L’ancien chef de l’État va demander un supplĂ©ment d’information pour que de nouveaux documents soient versĂ©s au dossier, a appris franceinfo de sources concordantes jeudi 5 septembre, confirmant une information de RTL.
Ces documents « de manière totalement incomprĂ©hensible, compte tenu de leur importance, ne figurent pas dans le dossier (…) ce qui nuit gravement Ă la dĂ©fense de Nicolas Sarkozy, affirment les avocats de l’ancien prĂ©sident dans leurs conclusions dont franceinfo a pu prendre connaissance. Pour eux, ces documents pourraient dĂ©douaner leur client, ils veulent donc que la justice les Ă©tudie.
Les avocats estiment avoir dĂ©couvert « dans une procĂ©dure judiciaire parallèle » trois documents, dont un de la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure (DGSI). Un document Ă©tabli dans le cadre d’un autre dossier : l’affaire dans l’affaire, soit la rĂ©tractation de l’intermĂ©diaire franco-libanais Ziad Takkiedine qui avait d’abord accusĂ© Nicolas Sarkozy avant de faire machine arrière.
Ce document de la DGSI met en doute la vĂ©racitĂ© de la « note libyenne », un document qui indique que Mouammar Kadhafi a donnĂ© son accord pour financer la campagne prĂ©sidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Cette « note libyenne » est prĂ©sentĂ©e par les conseils de l’ancien chef de l’Etat comme « la ‘genèse’ de la prĂ©sente procĂ©dure » contre Nicolas Sarkozy. Cette note a Ă©tĂ© validĂ©e plusieurs fois par la justice, les avocats de Nicolas Sarkozy ont perdu jusque-lĂ tous leurs recours.
Le procès doit s’ouvrir le 6 janvier 2025 et durer quatre mois. Dans ce dossier, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour « recel de dĂ©tournement de fonds publics », « corruption passive », ‘financement illĂ©gale de campagne Ă©lectorale » et « association de malfaiteurs ». L’ancien chef de l’Etat sera jugĂ© aux cĂ´tĂ©s de 12 autres personnes.