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FRANCE 24 🔵 La commission des lois de l’AssemblĂ©e rejette massivement la proposition de destitution de Macron

La procĂ©dure de destitution du prĂ©sident Macron, portĂ©e par La France insoumise, a Ă©tĂ© largement rejetĂ©e mercredi en commission des lois de l’AssemblĂ©e nationale. La dĂ©marche avait très peu de chances d’aboutir, la gauche Ă©tant minoritaire en commission.

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La commission des lois de l’AssemblĂ©e nationale a massivement rejetĂ©, mercredi 2 octobre, par 54 voix contre 15, la proposition de destitution d’Emmanuel Macron dĂ©posĂ©e par La France insoumise, qui reproche au chef de l’État de n’avoir pas respectĂ© le rĂ©sultat des lĂ©gislatives.

Ce texte vise Ă  traduire le prĂ©sident devant les deux chambres rĂ©unies du Parlement en vue d’une destitution pour « manquement Ă  ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». La loi prĂ©voit que l’examen du texte dans l’hĂ©micycle commence au plus tard le 13e jour qui suit le vote de la commission des lois. Il reviendra toutefois Ă  la confĂ©rence des prĂ©sidents de l’AssemblĂ©e de trancher sur la date de son examen.

PortĂ©e par La France insoumise, la procĂ©dure de destitution du prĂ©sident de la RĂ©publique avait Ă©tĂ© jugĂ©e recevable le 17 septembre par le bureau de l’AssemblĂ©e, qui l’avait renvoyĂ©e devant la commission des lois.

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La dĂ©marche avait très peu de chances d’aboutir, la gauche Ă©tant minoritaire en commission. Ce sera encore plus dĂ©licat dans l’hĂ©micycle, oĂą la destitution doit ĂŞtre approuvĂ©e par deux tiers des parlementaires.

Cela supposerait notamment l’appui du Rassemblement national, dont la patronne Marine Le Pen a dĂ©nigrĂ© une « manĹ“uvre d’enfumage » de « l’extrĂŞme gauche » pour « tenter de faire oublier ses multiples compromissions avec la macronie ».

Dans le camp prĂ©sidentiel, l’ex-Premier ministre et chef des dĂ©putĂ©s Renaissance Gabriel Attal a dĂ©clarĂ© lors de la rĂ©union du bureau de l’AssemblĂ©e que « cette motion et ce dĂ©bat (sont) une dĂ©claration de guerre Ă  nos institutions », qualifiant ses auteurs d' »agents de dĂ©stabilisation permanente ».

Avec AFP

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