BFM TV 🔵 « On ne se sent plus en sécurité »: des vitres de voitures régulièrement brisées dans le 7e arrondissement de Lyon
Depuis plusieurs semaines, des voitures garées dans la rue Creuzet et à proximité sont régulièrement retrouvées dégradées au petit matin, vitres brisées et contenus volés. Un phénomène difficile à vivre pour les habitants.
C’est un mystère qui dure plusieurs semaines dans la rue Creuzet et les rues avoisinantes, dans le 7e arrondissement de Lyon. Du verre brisĂ© de voitures garĂ©es dans les rues est rĂ©gulièrement retrouvĂ© le long des trottoirs des chaussĂ©es, sans que personne ne sache qui en est Ă l’origine ni pourquoi les vitres des vĂ©hicules sont cassĂ©es.
« On ne peut pas faire deux pas sans voir du verre brisĂ© par terre », dĂ©plore Robin, 24 ans. « Moi, ça m’est dĂ©jĂ arrivĂ© deux fois de me retrouver avec une vitre brisĂ©e, et ils avaient volĂ© Ă l’intĂ©rieur pour près de 300 Ă 400 euros. »
Le Lyonnais gare maintenant sa voiture dans un parking pour Ă©viter une nouvelle dĂ©gradation. MĂŞme chose pour Ingrid: « J suis obligĂ©e de la garer plusieurs rues plus loin, car j’ai peur que ça m’arrive. Je prĂ©fère faire 100 mètres de plus plutĂ´t que de devoir repayer une vitre toutes les semaines. »
Le phĂ©nomène est tel qu’un tag a Ă©tĂ© peint Ă la bombe rouge sur un trottoir, montrant une voiture avec un marteau qui frappe une voiture la nuit, le tout avec l’inscription « attention ».
« J’ai vu deux individus habillĂ©s en noir et cagoulĂ©s »
Une bonne idĂ©e selon les riverains, qui n’empĂŞche nĂ©anmoins pas les casses de vitres. Les matins, ils sont nombreux Ă constater de nouvelles dĂ©gradations sur les vĂ©hicules garĂ©s dans leurs rues. Les habitants sont d’ailleurs de plus en plus prudents avec leur voiture, et ne se sentent plus en sĂ©curitĂ©.
« Je n’ose plus accueillir ma famille et mes amis chez moi », confie Florence Ă BFM Lyon. « Ils ne veulent plus se garer dans la rue par peur de se retrouver avec une vitre brisĂ©e. On ne sent plus tellement en sĂ©curitĂ©. »
Robin, lui, a portĂ© plainte. « La police m’a expliquĂ© qu’ils ne peuvent rien faire, car il n’y a pas de camĂ©ras dans la rue, et ils ne peuvent pas passer toutes les heures et toutes les nuits pour surveiller. »
Si le mystère reste entier, Florence affirme avoir Ă©tĂ© tĂ©moin d’un dĂ©lit une nuit, Ă 3 heures du matin. « J’ai vu deux individus habillĂ©s en noir et cagoulĂ©s, l’un en train de donner des coups de coude dans la vitre et l’autre avec un parpaing dans la main.
« On a d’ailleurs retrouvĂ© la brique le lendemain dans notre jardinière d’immeuble », ajoute-t-elle.