BFM TV 🔵 Dordogne: un village en Ă©moi après l’annonce d’un projet de ferme de cannabis thĂ©rapeutique – Shango Media
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BFM TV 🔵 Dordogne: un village en Ă©moi après l’annonce d’un projet de ferme de cannabis thĂ©rapeutique

Un village de Dordogne est le théâtre d’une opposition entre des entrepreneurs souhaitant lancer une ferme expĂ©rimentale de cannabis thĂ©rapeutique et des habitants inquiets de cette installation.

Le cannabis de la discorde. Un projet d’installation de ferme expĂ©rimentale de cannabis Ă  visĂ©e thĂ©rapeutique dans un village de Dordogne est au coeur d’une opposition entre les entrepreneurs qui souhaitent s’implanter (et les Ă©lus qui les soutiennent) Ă  plusieurs dizaines d’habitants qui s’inquiète de l’implantation de cette nouvelle activitĂ© jugĂ©e subversive, rapportent les journaux La Charente Libre et Sud Ouest. Une rĂ©union a opposĂ© les deux parties mercredi 15 novembre.

L’entreprise PGP Farmer a obtenu le 19 octobre son permis de construire dans la campagne pĂ©rigourdine, auprès du maire de la commune de Petit-Bersac. Un projet implantĂ© sur un terrain de 6,2 hectares et qui prĂ©voit notamment la construction de grandes serres pour la culture de la plante, un atelier de sĂ©chage et un laboratoire.

Réunion sous tension

Pour autant, l’exploitation ne devrait pas voir le jour avant plusieurs annĂ©es. Seules une dizaine de licences permettant la culture de cannabis thĂ©rapeutique ont Ă©tĂ© octroyĂ©es Ă  ce jour en France et les entrepreneurs n’ont pas encore obtenu la leur, un processus qui doit prendre minimum un an et demi selon les estimations de l’un d’entre eux, communiquĂ©es Ă  Sud Ouest. Dix-huit autres mois seront ensuite nĂ©cessaires pour mener les travaux.

Ce mercredi, une quarantaine d’opposants au projet se sont invitĂ©s dans une rĂ©union organisĂ©e par des Ă©lus municipaux et d’agglomĂ©ration, favorales Ă  cette implantation, avec une dizaine de riverains.

Depuis 2021, l’usage du cannabis thĂ©rapeutique est autorisĂ© en France dans certains cadres et de façon expĂ©rimentale et ce jusqu’au 25 mars 2024. Le gouvernement veut prolonger cette expĂ©rimentation pour cinq ans, dans le cadre du projet de loi de la SĂ©curitĂ© sociale (PLFSS) en dĂ©bat au Parlement.

Glenn Gillet

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