20 MINUTES 🔵 Un adolescent devant la justice Ă  Mâcon après le meurtre de sa petite amie – Shango Media
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20 MINUTES 🔵 Un adolescent devant la justice à Mâcon après le meurtre de sa petite amie

L’adolescent est accusĂ© d’avoir tuĂ© de plusieurs coups de couteau sa petite amie, Emma, en 2022, quand ils avaient 14 ans. Ce lundi, le tribunal pour enfants de Mâcon a entamĂ© son procès, Ă  huis clos. Il se tiendra jusqu’à mercredi. Il va s’agir de « comprendre l’incomprĂ©hensible, l’inconcevable Â», a estimĂ© Patrick Uzan, avocat des parents d’Emma.

Le 9 juin 2022 au petit matin Ă  ClessĂ© (SaĂ´ne-et-Loire), typique village viticole de la Bourgogne-Sud, le corps de la jeune fille Ă©tait dĂ©couvert sur la voie publique près de son ancienne Ă©cole primaire. La dĂ©pouille de l’adolescente, Ă©lève de 4e, prĂ©sentait de nombreuses plaies et un couteau encore plantĂ© dans le cou.

Un couteau dissimulĂ© « dans sa manche Â»

Dès le lendemain, le petit ami d’Emma avait Ă©tĂ© interpellĂ© au collège de Lugny, village proche oĂą les deux adolescents Ă©taient scolarisĂ©s. L’adolescent avait rapidement avouĂ© que, lors d’un rendez-vous nocturne, il lui avait portĂ© « trois coups au niveau du cou Â» avec un couteau dissimulĂ© jusque-lĂ  « dans sa manche Â», avait alors expliquĂ© le procureur de Mâcon, Eric Jallet.

Emma avait « tentĂ© de fuir, mais le suspect [avait] tentĂ© de l’étrangler Â» avant de porter de nouveaux coups de couteau, avait-il ajoutĂ©. Sans antĂ©cĂ©dents judiciaires, le suspect avait « une volontĂ© de tuer Â», selon les auditions. L’examen psychiatrique avait conclu Ă  « une altĂ©ration importante du discernement Â» mais sans abolition, ce qui rend possible son procès.

La santé mentale du prévenu en question

Il risque en tant que mineur une condamnation maximale de 20 ans de rĂ©clusion criminelle pour assassinat. « Le tribunal aura Ă  se pencher sur la question du discernement Â», reconnaĂ®t AmĂ©lie Gemma, avocate du jeune prĂ©venu. Les soins dont il a pu bĂ©nĂ©ficier pourraient Ă©galement faire l’objet de dĂ©bats.

Dès l’interpellation de l’adolescent, la question s’était posĂ©e de savoir si ses troubles mentaux Ă©taient connus et si tout avait Ă©tĂ© fait pour empĂŞcher son passage Ă  l’acte. Selon Me Uzan, « la petite Emma avait une amourette, son premier Ă©moi, et, malgrĂ© son très jeune âge, elle avait compris qu’il n’allait pas bien et elle voulait l’aider Â». En 2022, le nombre de fĂ©minicides s’est Ă©tabli Ă  118, quatre de moins qu’en 2021, selon le dernier bilan du ministère de l’IntĂ©rieur, publiĂ© en septembre.

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