20 MINUTES 🔵 « J’étais en panique, j’ai cru mourir », raconte la dĂ©putĂ©e Sandrine Josso – Shango Media
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20 MINUTES 🔵 « J’étais en panique, j’ai cru mourir », raconte la députée Sandrine Josso

« J’ai cru mourir d’une crise cardiaque. J’ai cru mourir car je pensais qu’il allait abuser de moi. Â» La dĂ©putĂ©e Sandrine Josso, qui accuse le sĂ©nateur JoĂ«l Guerriau de l’avoir droguĂ©e en vue de l’agresser sexuellement, s’est exprimĂ©e pour la première fois publiquement ce lundi soir sur France 5, disant ĂŞtre encore « en post-trauma Â».

« Je suis allĂ© en toute amitiĂ©, en confiance, fĂŞter la réélection de ce sĂ©nateur que je connais depuis dix ans, a racontĂ© Sandrine Josso, dĂ©putĂ©e de la 7e circonscription de Loire-Atlantique. Il m’a servi une coupe de champagne. Je n’ai pas vu les verres avant qu’il les apporte sur la table. J’ai bu une première gorgĂ©e et j’ai trouvĂ© que le champagne n’avait pas le mĂŞme goĂ»t que d’habitude. On a trinquĂ© une deuxième fois, puis une troisième fois, je trouvais ça bizarre. Au bout de quinze minutes j’ai commencĂ© Ă  avoir des palpitations, des sueurs. Ça a continuĂ©, c’était mĂŞme pire, je ne comprenais pas bien ce qui m’arrivait. Lui il insistait, il a repris mon verre pour me servir du champagne, je ne comprenais pas son insistance. Il changeait l’intensitĂ© de la lumière avec son variateur, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Les mĂ©decins m’ont dit plus tard que c’était pour augmenter l’efficacitĂ© de la drogue au niveau des pupilles. Â»

« Ce flĂ©au est partout dans notre sociĂ©tĂ© Â»

Sandrine Josso poursuit son rĂ©cit : « A un moment, il Ă©tait dans la cuisine, je le vois remettre un sachet blanc dans un tiroir. Et lĂ  je comprends. J’étais dĂ©jĂ  sous l’effet de la drogue, mes jambes tremblaient. J’ai pris mon tĂ©lĂ©phone et appelĂ© un taxi avec l’appli. Je ne voulais pas montrer que j’étais mal, je voulais sortir vite. Il m’a suivi jusqu’au taxi, j’étais en panique. Â»

« On peut tous subir ce que j’ai subi Â», a ajoutĂ© Sandrine Josso sur France 5, estimant que « (son) devoir est de sensibiliser Â» sur « le flĂ©au Â» de la soumission chimique. « Les infirmières m’ont dit que des cas comme moi, il y en avait tous les jours. Ce n’est plus possible. Ce flĂ©au est partout dans notre sociĂ©tĂ©. »

JoĂ«l Guerriau a Ă©tĂ© interpellĂ© et mis en examen. Selon son avocat, Remi-Pierre Drai, le sĂ©nateur s’était senti mal la veille des faits en raison de la mort de son chat et la rencontre d’un ami malade du cancer. « On n’a jamais parlĂ© de ça lors de la soirĂ©e Â», assure Sandrine Josso, doutant de cette version.

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