20 MINUTES 🔵 Etats-Unis : Une centaine d’arrestations lors d’une manifestation de juifs propalestiniens à la Trump Tower
Près de 200 militants de l’organisation Jewish Voice for Peace ont occupé le hall de la Trump Tower ce jeudi afin de protester contre l’arrestation de Mahmoud Khalil, un étudiant propalestinien de l’université de Columbia.
Scandant « Combattez les nazis, pas les étudiants » et « Libérez Mahmoud », ils dénonçaient la politique de répression menée par Donald Trump contre les manifestations étudiantes. La police a procédé à 98 arrestations pour intrusion et entrave à l’administration publique.
« Libérez Mahmoud ! »
Militant palestinien et ancien étudiant de l’université de Columbia à New York, Mahmoud Khalil s’est engagé dans les manifestations propalestiniennes sur les campus américains. Il est devenu un porte-parole influent du mouvement étudiant.
Titulaire d’une carte verte (le titre de résident permanent aux Etats-Unis), il a été arrêté samedi dernier par les services de l’immigration américain (ICE) et transféré en Louisiane, où il risque l’expulsion. Son soutien à la cause palestinienne lui vaut d’être la première cible d’une politique visant à expulser les étudiants étrangers engagés dans ces mouvements. Son cas a suscité une vague d’indignation, notamment à Columbia, où les manifestations se multiplient.
Une mobilisation qui s’étend
L’administration Trump a récemment supprimé 400 millions de dollars de subventions à Columbia, estimant que l’université ne lutte pas assez contre l’antisémitisme. La Maison-Blanche justifie ces mesures en dénonçant un climat « pro-terroriste » sur certains campus, tandis que les opposants du président y voient une atteinte grave à la liberté d’expression et une tentative d’intimidation politique.
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Lors de la manifestation à la Trump Tower, des militants juifs vêtus de T-shirts rouges floqués de slogans comme « Stop arming Israel » (Cessez d’armer Israël) ou « Not in my name » (Pas en mon nom) ont dénoncé l’instrumentalisation de l’antisémitisme. Parmi eux, l’actrice Debra Winger, qui a accusé Trump de détourner la lutte contre la haine pour réprimer les voix dissidentes.